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Violences policières: aucune saisine judiciaire contre la Gendarmerie


Depuis 9 semaines, les gendarmes connaissent un engagement sans équivoque sur des missions de maintien de l’ordre. Ces épisodes sont ponctués chaque samedi, de violences inouïes à leur encontre, soutenues par des milliers de personnes dites « Gilets Jaunes ».


Les événements donnent lieu à des diffusions quotidiennes de vidéos sur les réseaux sociaux, sur lesquelles il est possible de voir des « violences policières », le tout s’accompagnant de milliers de commentaires haineux. Le climat de tension est élevé.


Sans rentrer dans le débat de la légitimité de ces violences, AG&C est en mesure d’affirmer que sur 21 signalements déclarés à l’encontre des gendarmes, aucun n’a fait l’objet de saisine judiciaire ou administrative.


En l’état, il est donc difficile de venir taxer les gendarmes de « moutons violents à la botte du Gouvernement ».


Outre le faible nombre de signalements, l’absence de poursuite judiciaire s’explique par deux éléments factuels.


Le premier est le sang-froid de chaque gendarme engagé sur le terrain, et notamment ceux faisant face à des adversaires venus pour les agresser. La violence n’est clairement pas dans l’ADN du gendarme, et ce, même après des heures interminables d’engagement et de fatigue.


Le second est la doctrine du maintien de l’ordre développée par la Gendarmerie, à savoir un usage quasi exclusif en première ligne des effectifs formés à cet emploi, les escadrons de gendarmerie mobile. En positionnant ses militaires formés et régulièrement recyclés pour faire face à ses événements, la Gendarmerie marque de son empreinte le déroulement des opérations, malgré la détermination belliqueuse des manifestants.


APNM G&C continue cependant à tirer le signal d’alarme sur l’état de fatigue des personnels qui attendent, chaque semaine de manière inéluctable, la suppression des repos ou des permissions, pour assurer la protection des biens et des personnes. Faute de pouvoir bénéficier de pause dans les missions, les corps risquent la surchauffe et les conséquences pourraient s’avérer tragiques.


APNM G&C soutient l’ensemble des militaires de l’Institution confrontés à une crise qui dure et rappelle qu’elle sera toujours à leur écoute, en toutes circonstances.

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