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Un bilan humain toutefois heureux, pas de mort !


En 2023, 66 tirs accidentels par arme à feu hors du tube à sable ont été dénombrés dans la gendarmerie. Ce chiffre est en recul de 16% par rapport à 2022. Aucun décès n’est à déplorer. Toutefois 16 personnes sont blessées, car un tel tir ne blesse pas uniquement le personnel qui manipule l’arme mais également l’entourage présent sur place.


12 blessés souffrent d’un traumatisme sonore avec des conséquences telles qu’une perte de l’audition immédiate possiblement définitive, des acouphènes, des troubles cardiovasculaires, de l’hypertension artérielle ou des baisses des capacités cognitives. On rappelle que le risque de séquelles est réel et qu’un médecin doit toujours être consulté rapidement.


Dans 75 % des cas, les sous-officiers du grade de gendarme à adjudant sont à l’origine de faits notamment lors de la prise ou du retour de service ou en cours de mission. La statistique indique une diminution de 55 % des tirs accidentels (18 en 2022 et 8 en 2023) pour les militaires du grade de maréchal des logis-chef.


Le « PA SIG PRO » est concerné dans près de 50 % des cas (+ 4 %) et on déplore une hausse continue des « accidents » avec les pistolets mitrailleurs HK. Si la sécurité est plus visible sur la carcasse du HK, cette arme moins utilisée est plus sujette à des erreurs de manipulation.


L’observation des règles communes à toutes les armes à feu relève de la discipline individuelle et leur non-respect engage directement la responsabilité du militaire en cas d’accident.


Restons prudent même dans nos actes réflexes du quotidien.

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